
Bonjour bonsoir !
J’espère que votre journée se passe bien ! Cette semaine, je vous propose de venir avec moi pour nous échapper quelques temps dans l’univers magique de Valorandris et d’y découvrir son premier protagoniste, Natsuhiko Mayumi, dans le récit L’Oiseau de l’est écrit par MH Tigg et illustré par Velkia. Si vous aimez la romance et la fantaisie, vous êtes au bon endroit !
Avant toute chose, je vous propose de jeter un coup d’œil aux actualités de l’autrice, Tigg, à travers ses réseaux sociaux : Twitter, Instagram, Threads et bien entendu son site web ! Vous pouvez aussi retrouver le travail de l’illustratrice, Velkia, sur son Twitter, Instagram et site web également. N’hésitez pas à faire tourner, les indépendants en ont vraiment besoin pour partager leur travail !
Maintenant que cela est fait, envolons-nous aux côtés de Natsuhiko pour les montagnes d’Iggudera !

Couverture du tome 1 de l’Oiseau de l’est « Découvertes » réalisée par Velkia
Résumé du premier tome : « Laisse tomber. Tu n’y arriveras jamais. Tu es une honte à la famille Mayumi, parasite. Tu peux partir. Nous ne tarderons pas à tous t’oublier. » Le prince Natsuhiko Mayumi est le premier du royaume de Soligaru à naître sans magie. Insulté et dénigré pour cette raison, accompagné uniquement de son vassal Sora, il part pour les montagnes d’Iggudera par-delà lesquelles il espère trouver les réponses à ses questions. Est-ce un monde meilleur qui l’attend au-delà, ou au contraire de nouvelles épreuves qui le marqueront à jamais ?
En premier lieu et avant de me lancer dans mon avis pur et dur, je souhaiterai préciser pour ceux qui ne le savent pas encore que je suis l’une des bêta-lectrices de Tigg pour la plupart de ses projets et ce depuis un sacré paquet d’années et que par conséquent, bien que je m’efforce de donner un avis le plus objectif possible, je suis bien évidemment attachée à tout cet univers et ces personnages et donc j’aurais plutôt tendance à être en admiration devant tout ça !
Ce premier tome est une introduction très bien travaillée à la partie de Valorandris qui nous intéresse : Diwagata, continent où se passe l’intrigue et où le protagoniste part faire ses preuves. On y suit le périple de Natsuhiko Mayumi, prince du royaume de Soligaru parti en quête de réponses sur sa condition de non-mage. Accompagné de son vassal et ami d’enfance Sora, ils parcourent le continent et cherchent à y trouver leur place – place qu’ils n’avaient pas trouvé dans leur pays mais qu’ils espèrent trouver ailleurs.
Le titre de ce tome, Découvertes, résume d’ailleurs très bien ce qu’on y lit : non seulement Natsuhiko voyage et donc fais la découverte de choses qu’il ne connaissait pas, mais c’est aussi une invitation pour le lecteur de se pencher sur ce nouvel univers qui n’attend que d’être découvert et aimé.
On apprend ainsi à connaître une brochette de personnes toutes plus hautes en couleurs les unes que les autres. Ils ont chacun leur particularité qui fait que, peu importe votre type de personnage favori, vous trouverez votre bonheur ! Que vous craquiez pour Natsuhiko et son charme espiègle, le réservé Sora, la malicieuse Riyu, le tempérament solaire d’Aya, le caractère flambant de Naosuke ou le timide Kazuhiro et ses quelques secrets, il y en aura forcément un qui pour qui vous craquiez. J’ai pour ma part ma petite préférence pour Sora qui est vraiment touchant, mais aussi Kazuhiro dont j’aime les nuances dans le portrait très gris. C’est un personnage particulièrement intéressant et qui est vraiment très bien développé.
Ce premier tome est plutôt calme ; il fait vraiment office d’ouverture à l’intrigue mais c’est très plaisant car rien ne presse et on comprend comment fonctionne la vie dans ce royaume lointain dans lequel nous n’irons jamais. La petite vie tranquille de Natsuhiko et ses amis est cependant teintée de mystères qui rendent le récit encore plus croustillant.
Il faut savoir que la romance pure n’est vraiment pas mon type de livres et s’il n’y avait eu que ça, je ne suis pas sûre que j’aurais autant aimé L’Oiseau de l’est. Bien que la romance ait une place importante dans l’histoire, c’est vraiment le côté énigmatique de l’intrigue se dévoilant petit à petit qui pour moi a fait son charme ; j’ai adoré tous les détails cachés qui pointaient vers quelque chose de bien plus grave et conséquent que la petite vie rêvée par Natsuhiko. Derrière tout ça se révèlent des personnages qui cachent bien leur jeu et dont l’histoire est intrinsèquement liée à ce jeune prince ne rêvant que de trouver un endroit où il se sentirait chez lui.
Saurez-vous à votre tour démêler la vérité parmi tous ces masques et détails qui n’attendent que d’être révélés au grand jour ?

Couverture du tome 2 de l’Oiseau de l’est « Errances » réalisée par Velkia
Résumé du second tome : « J’ai le sang de son père sur les mains. Même en les lavant jusqu’à m’arracher la peau, son sang ne part pas. » Accusé de meurtre, Natsuhiko s’est vu obligé de quitter les terres de Nokuya, où il avait pourtant enfin trouvé le bonheur et l’Amour. Alors qu’il dérive, tant sur les océans que dans les tréfonds de ses souvenirs, les langues se délient et les secrets se dévoilent. Malgré la présence de Sora et l’arrivée de nouveaux camarades hauts en couleur, le chagrin reste, la peur demeure et la solitude perdure dans une sombre descente aux enfers.
Ce second tome nous emporte avec lui dans la direction prise par la fin du précédent : sur les océans, vers des terres inconnues où Natsuhiko va rencontrer de nouvelles personnes qui vont changer sa vie à jamais – en bien comme en mal. L’intrigue est beaucoup plus sombre et mature ; là où le premier tome restait vraiment calme et gentil pendant une majorité du récit, le second démarre sur des chapeaux de roue directement avec les sujets sensibles. Attention donc aux âmes sensibles, ce n’est pas pour tout le monde.
Cependant, le récit est beaucoup plus fluide que le tome 1 ; non pas que ce dernier ne l’était pas, mais on ressent lors de la lecture consécutive du premier tome et du deuxième que le deuxième est plus facile à lire – ce qui est je trouve plutôt ironique quand on sait les sujets qui y sont abordés !
Ce tome 2 est jusque-là mon préféré : il surpasse le premier sur de nombreux niveaux, que ce soit de la fluidité du récit à la gestion entre l’action et les moments calmes – car oui il y a de l’action ! –, le tout en passant bien sûr par les nouveaux personnages et les nouveaux décors qui donnent très envie d’y aller ! Sauf Voile-au-Vent… mais bon c’est Voile-au-Vent et ceux qui savent ce que c’est n’auront certainement pas plus envie que moi d’y faire un tour.
Les nouveaux personnages sont particulièrement bien travaillés : Tigg précise que deux d’entre eux sont ses personnages préférés toutes histoires confondues et ça se ressent vraiment ! Ils apportent un peu de lumière, de douceur et d’innocence dans ce récit plus sombre, plus acharné contre Natsuhiko qui se laisse un peu trop aller. Petit coup de cœur de mon côté pour Kimiko qui a volé mon âme et à qui j’ai promis tout mon amour parce qu’elle est trop mignonne et qu’elle mérite tout le bonheur du monde !
Les plus férus des mystères du premier tome comme moi seront d’ailleurs ravis de savoir que de nombreuses réponses sont apportées avec ce deuxième tome ! Les masques tombent encore ; cette fois, on sait qui sont les amis et qui sont les ennemis et le lecteur est capable de les discerner sans trop se poser de questions. Le vrai visage de certains amis se dévoilent tandis que des antagonistes ne sont pas capables de garder leur façade beaucoup plus longtemps. A Natsuhiko maintenant de pouvoir distinguer le vrai du faux, ce qui ne sera pas de tout repos avec les épreuves qui l’attendent encore…
Je rajouterai à tout ceci que les illustrations créées par Velkia pour les couvertures, chara-designs et fanarts de manière générale rendent très bien avec le récit et qu’il permet de s’y plonger plus profondément encore. Et si vous aimez le fanart, Tigg partage ceux qu’elle peut recevoir dès que l’occasion se présente ! Plusieurs artistes ont déjà pris sous leur aile Natsuhiko pour lui donner vie et c’est très plaisant à voir !
Je le redis encore une fois mais n’hésitez surtout pas à faire tourner auprès de vos proches ou collègues si vous pensez que cela peut intéresser ! De plus, le Ulule de « Errances » est actuellement en pleine campagne : si vous voulez découvrir l’univers, c’est le moment rêvé !
Vous pouvez cliquer sur le lien du Ulule ici : L’Oiseau de l’est tome 2, Errances.
Plein de contreparties chouettes vous attendent et vous pouvez même rattraper votre retard en commandant le tome 1 en même temps !
Je vais terminer mon avis par quelque chose que je ferai rarement, c’est-à-dire poster les deux fanarts que j’avais faits des deux premiers tomes ; le premier lors de la sortie de Découvertes, le second durant la relecture de Errances, avec les superbes chara-designs de Velkia. J’espère qu’ils vous donneront envie, moi je me suis éclatée à les faire ! Ce ne sont pas de grosses illustrations plus complètes et détaillées comme je peux faire d’habitude, mais ça reste sympa malgré tout.

Fanart du tome 1 de l’Oiseau de l’est, Découvertes, avec Natsuhiko, Sora et Naosuke.

Fanart du tome 2 de l’Oiseau de l’est, Errances, avec Natsuhiko et Morgane.
Sur ces belles paroles, je vous laisse méditer, vous souhaite une bonne fin de journée et vous propose de vous retrouver la semaine prochaine pour un nouvel article !
Pluviou~